Le ramonage d’une cheminée est obligatoire. Cette obligation légale découle du fait qu’une cheminée non ramonée, présente des risques d’incendies et d’intoxication. À ce titre, des sanctions peuvent être requises si la réglementation n’est pas respectée.

Le ramonage régulier d’une cheminée permet principalement de prévenir les risques d’intoxication au monoxyde de carbone ou d’incendie du conduit de cheminée.

Le fait de ne pas respecter les obligations imposées par la réglementation vous expose au paiement de l’amende forfaitaire prévue pour les contraventions de 3e classe.

Ne pas faire ramoner sa cheminée, c’est exposer sa santé, sa vie, et celle d’autrui à des risques très lourds.

Ces règles figurent dans le règlement sanitaire départemental de la commune (consultables en mairie) où vous habitez.

Ce document doit au minimum prévoir un ramonage une fois par an. Mais en pratique, la réglementation locale impose le plus souvent un ramonage deux fois par an, dont une fois pendant la période de chauffe.

Le règlement sanitaire départemental type prévoit une obligation de ramonage deux fois par an. Une obligation ramenée à une fois par an en cas de recours à un combustible gazeux (voir également l’obligation d’entretien des chaudières).

En cas de location, le ramonage doit être accompli par le locataire du logement (comme pour l’obligation d’entretien de la chaudière), il devra payer la prestation et fournir au propriétaire le certificat de ramonage.

Les risques encourus sont multiples. Le premier et le plus dangereux étant l’intoxication au monoxyde de carbone.

3354 intoxications et accidents dus au monoxyde de carbone ont été enregistrés lors de la campagne de chauffe 2016–2017 avec 2295 personnes prises en charge par les hôpitaux.

Ce gaz toxique est responsable d’environ une centaine de décès par an et représente la première cause de décès par intoxication en France.

80 % des intoxications ont lieu dans l’habitat. 50 % des intoxications sont causées par la chaudière. (Source : ARS)

Un conduit non ramoné, c’est un conduit qui peut être obstrué (par la suie, des branchages, des nids d’oiseau…) sans que l’on s’en aperçoive. Et un conduit bouché, c’est un conduit qui va refouler du monoxyde de carbone, qui vont envahir toute la maison, avec de gros risques d’intoxication. D’autant que le monoxyde de carbone est incolore, inodore et non irritant.


Le second risque encouru est le feu de cheminée, qui va se déclarer lorsque le conduit est trop encrassé.

Au fur et à mesure que l’on utilise sa cheminée, de la suie et diverses particules vont se déposer sur les parois. Or si elles ne sont pas nettoyées régulièrement, elles risquent de s’embraser à l’allumage de la cheminée.

En quelques secondes, c’est tout le conduit qui prend feu, et l’incendie peut très vite se propager.